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11.12.2012 / INDUSTRIE ET éNERGIE VINGT SEPTIèME RAPPORT ANNUEL

Compagnie des Transports par Pipe- lines au Sahara

L'extrait de mission
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La compagnie de transports par pipe-lines au Sahara « TRAPSA » est une entreprise publique de catégorie « A » dotée d’un statut de société anonyme et d’un capital de 7.195 MD. La « TRAPSA » a pour missions le transport du pétrole brut algérien et tunisien, à travers le pipeline qui s’étend entre Borj Elkhadra et la plateforme de Skhira, son stockage et son transport ainsi que la prestation des services de déchargement et de transport de produits au profit des sociétés installées sur cette plateforme.

 

-         En 2010, la « TRAPSA » a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 69,433 MDT et des bénéfices d’un montant de 30,915 MDT.

 

-         Le taux d’exploitation du pipeline n’a pas dépassé 25%, ce qui a donné lieu à une diminution considérable des bénéfices.

 

-         La perte d’une chance de conclure un contrat avec la partie algérienne en vue de préserver la rentabilité du transport du pétrole, ce qui a privé l’Etat tunisien de recettes supplémentaires d’au moins 242 MD.

 

-         L’absence de mise à jour des contrats avec les fournisseurs et clients et le non recouvrement des droits de la compagnie, ce qui n’a pas permis d’améliorer les résultats.

 

-         La « TRAPSA » n’a pas garanti le payement des ses factures par certains clients et n’a pas appliqué des pénalités de retard qui se sont élevées à 185 MD au titre des années 2009 et 2010.

 

-         La « TRAPSA » a lancé un appel d’offres pour la réhabilitation de la chaussée en béton du port de Skhira sans spécifier le contenu technique des besoins avec la précision que requiert la présence du projet dans un environnement ayant des caractéristiques naturelles difficiles qui contribuent à l’affaiblissement des ouvrages en milieu marin avec le temps. Cette carence a entrainé la prorogation de la période d’exécution de 90 jours et l’augmentation du coût de 1,984 MD à 4,845 MD.

 

-         Faible taux de réalisation des investissements qui n’a pas dépassé les 20%. Ce taux est dû notamment au retard enregistré dans la réalisation de certains projets, au non achèvement et au non démarrage de certains autres comme celui relatif à la construction de deux réservoirs à pétrole.

 

 
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